Pourquoi eut-il fallu que l’on rappelât à l’humanité de s’humaniser ? Celle-ci aurait pourtant pu se faire l’économie d’une journée inutile si celle-ci avait compris que déférence ne rime pas avec confit. Il se trouve malheureusement que, de la déférence dont la complémentarité permet la perpétuation de l’espèce et l’harmonie, certains aient pensé qu’il faille que cela fût compris qu’il s’agit d’une arène de dominants et de dominées, car l’homme, dans son égo surdimensionné a dévoyé cette conception de la création. La nature n’ayant créé que des êtres complémentaires, le confit était devenu inévitable. Aucune injustice ne pouvant et ne devant être perpétuelle, la justice se devait de reprendre ses droits, sous la forme d’une journée dédiée aux « dominées » et permettre à l’Humanité de redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. L’humanité croyait se faire du bien dans cette injustice, mais elle s’est manifestement trompée.
Le malheur voulant quelles habitudes aient la peau dure, le rétablissement de la justice prend du temps. Il faudrait bien qu’on en arrive à ce que cette même humanité permette « POUR TOUTES LES FEMMES ET FILLES : DROITS, ÉGALITÉ ET AUTONOMISATION ». Le plus tôt serait le mieux.